La conformité et l’éthique constituent des valeurs centrales de Florence Doré Groupe, sous la direction de Mme Laurence Gilbrin, Directrice Générale. Chaque collaborateur, qu’il soit salarié permanent, intérimaire, stagiaire ou partenaire externe, doit veiller au respect de la législation et des normes éthiques dans le cadre de ses missions.
L’éthique concerne tant les relations internes entre collaborateurs que les relations avec les clients, partenaires ou prestataires. Dans un souci de transparence et de prévention des risques, le groupe a mis en place un dispositif d’alerte éthique, complémentaire aux canaux habituels (hiérarchie, ressources humaines).
Le dispositif s’inscrit dans le cadre légal défini par :
Ce dispositif permet à toute personne de signaler des faits graves, en toute sécurité et confidentialité, et de contribuer à la protection de l’intérêt général.
La présente procédure définit les modalités de recueil, traitement et suivi des alertes éthiques, ainsi que les droits et obligations des lanceurs d’alerte et des personnes mises en cause. Elle s’applique à tous les collaborateurs, salariés, stagiaires et partenaires externes de Florence Doré Groupe.
Le dispositif vise à :
L’usage de ce dispositif est facultatif. Aucun collaborateur ne peut être sanctionné pour avoir choisi de ne pas l’utiliser.
La décision d’émettre une alerte suppose que le lanceur :
La mauvaise foi, la dénonciation abusive ou la diffusion d’informations trompeuses peuvent entraîner des mesures disciplinaires ou poursuites judiciaires. La bonne foi implique que le signalement soit basé sur des faits connus par le lanceur et formulés avec précision, en indiquant leur caractère présumé.
Aucune mesure directe ou indirecte de représailles, harcèlement ou discrimination ne sera tolérée à l’encontre d’un lanceur d’alerte de bonne foi. Cela comprend notamment :
Le dispositif peut recevoir des signalements relatifs à :
Exemples : violation des lois anti-corruption, droit bancaire et comptable, fraude, harcèlement moral ou sexuel, risques pour la sécurité des salariés.
La référente désignée est Mme Isabelle Blin, Directrice Éthique et Conformité.
Elle est responsable de la réception, de la vérification de la recevabilité et du traitement des signalements.
Toute personne souhaitant effectuer un signalement peut le faire :
Le signalement doit, dans la mesure du possible, indiquer :
L’identité du lanceur d’alerte, des personnes mises en cause et de toute personne citée est strictement confidentielle.
Aucune donnée permettant d’identifier le lanceur d’alerte ne sera communiquée sans son accord, sauf à l’autorité judiciaire.
La divulgation non autorisée de l’identité d’un lanceur d’alerte est punie de 2 ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende (article 9 de la loi Sapin 2).
La personne visée par une alerte est informée dès l’enregistrement de l’alerte, sauf mesures conservatoires nécessaires pour préserver les preuves.
L’information doit inclure :
Les alertes anonymes ou infondées ne déclenchent pas cette information.
Dès réception, la référente :
Si l’alerte est recevable, une enquête interne est ouverte.
Selon la nature des faits, cette enquête peut être menée par :
L’émetteur est tenu informé de l’issue dans le respect du secret des investigations.
En l’absence de réponse de la référente dans un délai raisonnable, le lanceur peut en référer aux autorités judiciaires ou administratives.
À l’issue de l’examen :
Les données collectées sont conservées pendant la durée strictement nécessaire :
Les données des tiers impliqués (internes ou externes) doivent être stockées dans un système sécurisé à accès restreint et détruites ou restituées à la fin de l’enquête.
Conformément à la loi « Informatique et Libertés » et au RGPD, toute personne citée dans le dispositif dispose d’un droit d’accès, de rectification ou de suppression de ses données personnelles.
La personne mise en cause ne peut en aucun cas obtenir communication de l’identité du lanceur d’alerte.
Le lanceur d’alerte ne peut être sanctionné, licencié, ni faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir signalé des faits dans le respect de la loi.
Toute entrave au traitement d’une alerte est passible d’1 an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende (article 13-I de la loi Sapin 2).
La présente procédure est communiquée à l’ensemble des collaborateurs de Florence Doré Groupe et accessible sur les supports internes.
Référente Alerte Éthique :
Mme Isabelle BLIN – Florence Doré Groupe
contact.ethique@florencedore.fr
101 rue Saint-Dominique, 75007 Paris (mention « CONFIDENTIEL » sur l’enveloppe)